Le tweet de la mort qui tue


A l'heure ou la Ligue arabe, avec son statut d'observateur auprès de l'ONU, essaye de résoudre le merdier syrien en voulant envoyer des casques bleus qui ne serviront à rien ou pas grand chose, l'Arabie Saoudite qui en fait partie va donner un bon exemple de tolérance à la face du monde en condamnant un de ses journalistes pour apostasie. L'apostasie, du grec ancien "j'emmerde les religieux", est un symptôme bénin dans le monde sauf en Iran et en Arabie Saoudite où on en meure encore.
Le pauvre type a eu le malheur d'étaler ses états d’âme sur Twitter le jour de l'anniversaire de naissance de Mahomet le 4 février dernier. Il n'a pas twitté grand chose, juste qu'il se posait quelques questions existentielles.
Pas de bol, on ne rigole pas avec ça là-bas, tellement pas qu'on n'a pas le droit d'en parler, le gars a du fuir en Malaisie quand il s'est rendu compte de sa boulette. Et les charmantes autorités malaises face à la pression (du pétrole?) l'ont gentiment livré aux oulémas, ces gentils docteurs es fatwas qui pourront remercier apparemment Interpol dont le siège est en France.
Un pays sensé donner des leçons de démocratie à la Syrie va tuer au nom de la religion un journaliste pour un pauvre message de 140 caractères dont tout le monde se fout sauf les tarés ultra religieux.
Une apostasie pour un tweet? Oui, l'abus de religion rend vraiment con.

Commentaires

  1. C'est horrible, j'ai lu ce matin ... et sinon je m'arrête ici parce que ton titre est 'achment bien quand même...

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  2. Je parle trop le djeun, c'est à cause des bolos que j'ai à la maison.

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