Ne compter que sur soi-même



Belle interview de Xavier Mathieu des "Conti" dans l'émission Envoyé Spécial qui nous rappelle juste avant le prochain passage des presque 700 ex-salariés de l'usine de Clairvoix devant les prud'hommes de Compiègne que les employés ne doivent compter que sur eux-mêmes. Passer avec Arnaud Montebourg qui n'est que le représentant du ministère qui a validé l’arrêt de l'activité de l'usine pour le bon plaisir du patron est assez cocasse,  comme pour les syndicats qui finissent parfois par s'écraser. Les salariés sont les grands baisés de l'histoire.
D'autres accords  bien pourris vont être négociés prochainement dans des entreprises du CAC40 entre les représentants syndicaux et des patrons qui n'hésitent à utiliser le chantage au nom de la compétitivité. Leur crise nous tue mais ils continuent à bénéficier d'aides de l'état. On nous demandera de baisser nos salaires, on nous supprimera des jours de congé, on nous diras d'aller bosser sur d'autres sites à des dizaines de kilomètres et les syndicats signeront avec le froc sur les chevilles. Ça sera gagnant-gagnant pour eux et dans le cul bien profond pour nous.
On ne peut compter que sur nous même, à force d'abus cela pétera un jour, ma pelle est prête,  je  bosse déjà mon revers.


Commentaires

  1. Mon cher @elc95 je te comprend, et je partage ta conclusion.

    Bordel on parle de la vie des gens là, de savoir faire, de connaissances, de capacité à entreprendre (oui, oui osons leur prendre le mot).

    On doit parler aussi des ces gros-Chons , eux Gosh pdg d'entreprise ou l'état est encore actionnaire et qui parle de réduire les salaires et procède à du chantage odieux.

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  2. malheureusement oui. Je rajouterai une absence et un passéisme des ouvriers qui ont perdu toute notion de lutte sur les chantres de l'individualisme.

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    1. Difficile de mobiliser il est vrai. Dommage parcqu'il faudrait être nombreux à leur mettre des coups de pelles

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    2. C'est le cas dans beaucoup d'entreprises, les syndicats ont perdu leur crédibilité et les patrons ont pris leurs aises, résultat de dix ans de matraquage et de casse sociale de la droite. Travailler plus qu'il disait Talonnette...

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    3. +1 sur l'individualisme qui a été mis en avant avec le "travailler plus" = heures sup sur le dos des intérimaires.

      Mais là les capitalistes attaquent la moelle de l'os : les ouvriers, les ingénieurs etc.. donc tous ceux qui font le job. Même les RH vont prendre cher.

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  3. Ça fait un bout de temps que je me dis qu'à force de tirer sur la corde, ils vont finir étranglés, et je suis surpris de l'endurance, ou plutôt de la résignation des victimes. Bon, il y en a qui bossent leur revers, d'autres qui astiquent leurs fourches, mais seront-ils un jour assez nombreux ?

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    1. Il y a plus de résignation que de colère pour l'instant, hélas.

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  4. "D'autres accords bien pourris vont être négociés prochainement dans des entreprises du CAC40 entre les représentants syndicaux et des patrons qui n'hésitent à utiliser le chantage au nom de la compétitivité"...

    Est-ce que ça veut dire que tu mets tous les syndicats dans le même sac ?

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    1. La CGC est la voix du patron, la CGT ne défend que ses intérêt, SUD est le seul à vouloir bastonner et les autres sont des bouffons. En gros.

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