Enfin un programme à droite?

Le retour de la droite qui s'éclate

Souvenez-vous c'était jusqu'à la veille de l'élection de François Hollande le 6 mai 2012, l'UMP et son président sortant recherchait un programme à présenter pour la France. Nicolas Sarkozy venait de couler le pays, il était devenu aussi populaire qu'un George W. Bush et avait autant d'idées, le verre en moins.
L'UMP était devenu la risée de la politique sur Twitter avec ses propositions aussi épaisse qu'un poil de cul.

Il s'en est passé des choses depuis plus d'un an dans ce parti en dérive droitière et même ses militants ne s'en sont pas remis, une bonne moitié est à mettre à l'asile depuis les Manif pour tous, les autres sont les réacs traditionnels favorable au Travailler plus (surtout pour les autres).

Il y aurait un semblant de programme présenté par François Fillon depuis son caca nerveux et on commence à sentir un début d'enthousiasme de benêt chez les militants, l'arrivée de Gattaz à la tête du Medef les avait déjà réconforté.

Le programme de Fillon, il ne faut pas rêver d'un miracle non plus, n'a rien de nouveau et rien d'exceptionnel, il est dans la droite ligne du Medef de plus en plus influent et donc contre les acquis sociaux, il continue de draguer les électeurs du Front National et propose quelques autres nullités politiques. A ce propos il est presque cocasse pour un candidat de droite de faire des propositions économiques après avoir fait perdre la France sans projet économique ni projet industriel mais bon.

Dans la série des propositions classiques de cette droite auto-proclamée proche du "peuple", on y trouve entre autres:

- La suppression de l’ISF, le cadeau pour les riches.

- La suppression de la durée légale du travail, ces 35h gagnées par les salariés et qui déplaisent aux patrons.

- La baisse du coût du travail de 6% financée par une hausse de la TVA, vous payez en TVA ce que les patrons vont se mettre dans la poche.

- Le changement du principe de précaution en principe de responsabilité, pour protéger les patrons véreux?

- La création d’un nouveau contrat de travail alliant flexibilité et sécurité, en gros pour avoir plus de larbins corvéables à merci sur différents sites, ça commence à exister dans des boites du CAC40.

- Reprendre le principe de ne recruter qu’un fonctionnaire sur deux qui partent à la retraite, le classique, ces feignasses qui ne bossent pas et qui sont trop payés, surtout pour le riche qui n'a pas besoin des services que le pauvre utilise.

- L’obligation soit faite pour les bénéficiaires du RSA de participer à un travail d’intérêt général, à hauteur de 7H par semaine, la double peine pour ceux qui galèrent à trouver un emploi décent.

- Une participation financière minimale soit exigée pour l’accès à la CMU et à l’AME, un grand classique aussi du ras le bol des riches contre ces salauds de pauvre.

J'arrête ici les grossièretés et je vous invite à lire la suite du délire chez Fillon.

Le genre de programme classique de droite ultra-libéral qui ne peut intéresser que les électeurs plutôt âgés, intolérants, racistes, égoïstes, aisés et surtout très cons.

Commentaires

  1. On est obligés de lire le programme de Fillon !

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    1. Pas grand chose de nouveau de toutes façons, ne t'embête pas.

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    2. Oui enfin bon, tout ça pour dire qu'ils ont trouvé un semblant de programme à droite quoi! :)

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  2. Je crois que je me contenterai du résumé. Je déprime déjà à sa lecture.

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    1. Ouais, le plus déprimant est qu'il va plaire à une catégorie de français qui chie sur les autres.

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  3. Essayons de discuter, si c'est possible.

    L'austérité, ça ne marche pas, vous devez maintenant le savoir. Pourquoi ? Parce que nos dettes sont fixées en valeur, et quand la quantité de monnaie dans les poches du privé diminue, la consommation et l'investissement s'effondrent. La fiscalité, c'est la première forme d'austérité. Tirez en les conclusions qui s'imposent.

    Ensuite, un peu de micro, il faut comprendre l'impératif auquel font fasse toutes les entreprises: il faut rentrer plus d'argent qu'on n'en dépense, sinon on disparaît. C'est immuable, vous en conviendrez. Si en 35h de travail, ou pour X€ de dépenses de fonctionnement, on ne produit pas suffisamment pour couvrir ses coûts, je vous laisse le soin de comprendre ce qu'il se passe. Flexibilité, idem: la demande fluctue. Si l'offre ne peut s'y adapter, donc être flexible, vous devinez ce qu'il se passe.

    Puis, surement l'ignorez vous, mais il existe un trade-off entre dépense publique et croissance. Plus l'Etat dépense, plus il prélève, et donc plus il dévie des sommes d'argent des activités rentables vers la dépense publique contrôlée par des énarques incompétents et des fils-de, dépense qui a la fâcheuse tendance de détruire de la valeur. Ce simple mécanisme a pourtant des effets sans appel: à notre niveau de dépenses publique, l'essentiel du tissu économique est incapable d'investir et de consommer suffisamment pour avoir de la croissance. Réduire la dépense publique pour réorienter de l'argent vers des fins plus créatrice de valeur devient donc un impératif. Si vous ne le faites pas en virant des fonctionnaires, vous le faites en ne remplaçant pas ceux qui s'en vont, mais il faut faire quelque chose. Fillon propose, on peut ne pas être d'accord, mais au moins il a le mérite de proposer.

    Enfin, plus anecdotiquement, ceux qui gueulent contre l'AME et la CMU, ce ne sont pas les riches (ils s'en contrefoutent vu qu'ils ont quitté la sécu depuis que c'est légal). Ce sont les travailleurs pauvres et les classes moyennes qui ne comprennent pas pourquoi eux qui cotisent devraient n'être remboursés alors que des non-cotisants sont, eux, totalement couverts. Il y a une injustice ici, quoi qu'on en pense.

    Je prends le risque de commenter en connaissant l'hostilité locale pour ce genre de constats, voyons ce qu'il se passe.

    Cordialement.

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    1. Tiens ! Une comment rive d'extrême droite. Ça s'arrose.

      Fred, tu lui réponds point par point.

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    2. Je ne vais me casser le cul à quelqu'un qui doit considérer qu'un hôpital (exemple qui me vient à l'esprit parce que j'en reviens) doit faire du chiffre d'affaire.
      Et son "trade off" de mes deux j'en ai rien à branler à cette heure là.

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    3. Tu veux dire que c'est une connasse qui a trois connaissances économiques mais aucune vision globale ?

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    4. En gros, oui. Un spam même vu l'heure.

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    5. @Jégoun >> Donc pour vous tout ce qui n'est pas de votre obédience est "d'extrême droite", je note la finesse d'analyse.

      @Fred Camino >> J'attends un peu mieux que ça de votre part. Un "chiffre d'affaire", c'est juste la mesure de ce que vous produisez par votre travail. Un hôpital produit des services pour la société, donc par définition il fait un "chiffre d'affaire", c'est juste un indicateur comptable. La question n'est donc pas là, mais elle est bien de savoir si cet hopital produit plus de valeur qu'il n'en consomme (ce qui est le cas de la plupart des hopitaux) ou au contraire, s'il détruit de la valeur - et donc appauvrit tout le monde - parce qu'il est très mal géré. Il n'y a rien d'idéologique là dedans, ce n'est qu'une mesure comptable comme il y en a toujours eu même dans les plus communistes des régimes.

      Quant au trade-off, il se fout de votre opinion à son sujet, il est là et il faut faire avec. Vous comprendrez donc que la "vision globale" passe d'abord par une compréhension un peu plus fine des éléments qui la sous-tende, les ignorer ne les fait pas disparaître pour autant.

      Et non, ce n'est pas du spam, juste une tentative de discussion, à supposer que le débat d'idée fasse partie de votre conception de la politique.

      Bien à vous.

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    6. Maria, vous vous trompez ! J'ai bien lu votre commentaire, je l'ai analysé,et j'en ai tiré une conclusion... Ce n'est pas compliqué ! Dès lors, j'en retiens que nous n'avons plus rien à échanger. Vous n'avez rien compris à la politique, vous pensez pouvoir convaincre en ressassant des conneries, ce qui n'est pas grave mais vous perdez votre temps. Vous êtes d'extrême droite, ce n'est pas très grave, c'est à ma mode, mais ça ne fait pas moins de vous, pour autant, une connasse.

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    7. D'où un hôpital doit produire des "valeurs", ça veut dire quoi ça? Qu'il soit bien géré je le conçois mais un hôpital n'est pas une usine de voiture, il n'y a que les libertarés pour faire le parallèle avec n'importe quoi.

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    8. Un hôpital, comme toute organisation humaine, doit produire plus de valeur que ce qu'il n'en consomme, sans quoi il a un comportement anti-social puisqu'il appauvrit la société, je vois mal ce qu'il y a de difficile à comprendre là-dedans. La "valeur", c'est un terme qui se comprend, non ?

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    9. Non. Dans le contexte, ce n'est que de la connerie.

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    10. Ce que je comprends surtout c'est qu'en terme de valeurs à la con vous pesez lourd. Et arrêtez de parler d'humain vous n'y connaissez que dalle.

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    11. @ Jégoun >> Intéressant. Quel spectre politique voyez vous en France aujourd'hui et comment vous y rattachez vous ? Quelles valeurs morales considérez vous comme supérieures et pourquoi ?

      @ FC >> Idem, qu'entendez vous par "humain" ? On peut aisément argumenter que faire perdre de l'argent à la société dans son ensemble est inhumain, au sens où c'est un gâchis évitable de ressources, ce que pourtant vous semblez refuser. Je suis curieuse de savoir pourquoi.

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    12. C'est quoi des valeurs morales ? Quand o. M'explique que l'hopitald doit produire des valeurs c'est plutôt immoral. Pourquoi vois nous parlez de valeurs morales ?

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    13. Qu'entendez vous par "humain"?

      C'est là tout le problème avec les gens comme vous, quand la valeur morale est liée avec le cours du CAC40.

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    14. @ Jégoun >> Tout raisonnement politique se base sur des valeurs morales, à savoir une certaine conception du bien et du juste. Dans votre cas, pourquoi affirmez vous que décrire qu'un hopital produit de la valeur serait immoral ? Vous vous referez à une notion particulière de moralité, quelle est-elle et pourquoi ?

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  4. Quel succes !

    Comme un con je pensais qu'un hôpital servait à soigner, j'apprends qu'il doit produire des valeurs.

    Les cimetières aussi tu crois ?

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  5. Houla, dur la dame. Un hôpital est là pour soigner, point barre. Si son directeur administratif ne sert à rien, on le vire. De plus le paiement à l'acte, chacun le sait produit de véritables aberration. Non, un hôpital n'a pas vocation à être rentable, c'est à tout le monde de veiller à ce qu'il soit là "au cas où". Et ne sortez pas votre "moralité", c'est bon pour st nicolas du chardonnet (en petites lettres) pour lancer des idées pareilles. Je rappelle que le ramasseur de poubelles, celui qu'on voit tous les jours, est aussi utile que le chirurgien, qui avec un peu de chance ne s'occupera jamais de vous, de toute votre vie.

    Madame, je hais le PROFIT. C'est la cause de tous nos maux, si vous y réfléchissez un peu. Vraiment, la cause. C'est pourquoi la croissance est une aberration, la banque une erreur à corriger, le banquier un malade à soigner, la monnaie un truc qui a vocation à être inutile, la propriété privée un problème à résoudre. Vous comprenez maintenant combien il était imprudent de venir débattre ici, de cette façon ?

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    1. Un hôpital n'a pas vocation à perdre de l'argent non plus. Va bien falloir comprendre comment intégrer ça dans votre modèle. Donc vous rejetez en bloc toute notion de moralité, soit, dois-je en déduire que tout chez vous verse dans le nihilisme et l’égoïsme ?

      "Madame, je hais le PROFIT. " -> Et ? On s'en fout.

      "C'est pourquoi la croissance est une aberration, la banque une erreur à corriger, le banquier un malade à soigner, la monnaie un truc qui a vocation à être inutile, la propriété privée un problème à résoudre." -> Expliquez moi donc pourquoi, parce que ça c'est un slogan, tant mieux pour vous, mais ça ne sert à rien. Reste que vous ne savez visiblement pas ce que c'est, donc vous nous faites un caprice, une réaction purement émotionnelle, et clairement pas une argumentation qui se tient.

      "Vous comprenez maintenant combien il était imprudent de venir débattre ici, de cette façon ?" >> LOL. Je me doute bien que ce n'est pas ici que je vais trouver des adversaires intellectuels, ni des idées valables. Si vous aviez deux sous de jugeote, vous comprendriez que ce n'est pas le but.

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    2. Ce qu'il y a de bien avec Maria, c'est qu'elle peut raconter un tas de conneries. On lui répond. Elle répond qu'on est cons.

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    3. Que veut-tu, elle ne peut même pas imaginer qu'on puisse avoir des idées où la notion de profit n'intervient pas, c'est trop dur à intégrer. "le nihilisme et l'égoïsme" : c'est justement l'inverse, la vraie entraide se fiche de la "morale", çà n'a rien à voir.

      On notera justement qu'actuellement les hôpitaux ne sont rien d'autre que des pompes à fric de plus en plus lointaines, de plus en plus gigantesques et de moins en moins utiles aux vrais malades, mais de plus en plus utiles aux banquiers. Entre ces aberrations et le dispensaire de brousse, on peut trouver une taille plus raisonnable, où le malade n'est pas un numéro anonyme qu'un radiologue anonyme va photographier de multiples façons, facture (phénoménale) à la clef, le plus souvent pour rien. Et pour que ce malade "fasse du service", ceux qui ont "de la morale" vont lui interdire de disposer de sa seule vraie possession, son corps.

      Ce corps, que pour simplement vivre il va lui falloir vendre à un employeur. Ce corps dont l'État se permet de disposer à sa guise quand il a envie de faire une guerre, ou quand il va vous déclarer fou. Oui mais cela, c'est conforme à la "morale", n'est-ce pas. Tandis que décider d'arrêter de vivre, là, c'est compliqué, et des bien-pensants se précipitent pour opposer à votre volonté légitime des lois bien-pensantes, et emplies de "morale". Beurk. Ajoutons les droits d'une femme de maîtriser son propre corps, vis-à-vis du viol, de l'embryon, etc... Dans les faits, elle est souvent terriblement démunie.

      Eh oui, c'est tout cela, à quoi s'oppose "la morale".

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    4. "La morale" et "des valeurs morales" sont deux concepts différents. Vous avez tort de les employer de manière interchangeable.

      "la vraie entraide se fiche de la "morale", çà n'a rien à voir." -> C'est factuellement faux. Vous valorisez l'entraide, très bien moi aussi. C'est une valeur morale, ne vous en déplaise. J'irai même plus loin, la sacrifice pour autrui, la dévotion à l'Autre, c'est même une valeur morale chrétienne. Loin de moi l'idée d'être une grenouille de bénitier, mais dire que la moralité n'a rien à voir avec l'entraide c'est faux: c'est précisément une action morale, une action qui découle de la moralité accordée à l'entraide. Là où vous êtes incohérent par contre, c'est quand vous entendez aider autrui avec l'argent des autres, mais ça c'est un autre débat.

      "Ce corps, que pour simplement vivre il va lui falloir vendre à un employeur." -> Non. Il n'y a pas que le salariat dans la vie. Allez faire un tour dans une campagne, et vous verrez plein d'indépendants, sans patrons, qui rendent service à autrui.

      Vous êtes anarchiste c'est ça ?

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    5. "Là où vous êtes incohérent par contre, c'est quand vous entendez aider autrui avec l'argent des autres"

      Justement non, s'il n'y a plus d'argent il s'agit d'être tous au service de tous sans se préoccuper de "la valeur" de ce qu'on fait parce qu'il faudrait calculer cela sur toute une vie. D'autant que la valeur d'usage n'a guère de rapport avec la valeur faciale telle qu'on l'entend aujourd'hui. Voir plus haut le ramasseur de poubelles et le chirurgien.

      L'entraide, ce n'est "qu" 'une valeur républicaine, une valeur de la chose publique à laquelle chacun ne peut être que partie prenante. Il s'agit de la fraternité humaine, de tous égaux et en même temps tous différents. Femmes et hommes confondus bien entendu. J'ai d'ailleurs eu maille à partir avec des féministes qui ne l'entendaient pas du tout ainsi. Il s'agit bien entendu de tout mettre à plat, tout, quitte à ce que certains hommes grincent des dents sur certains points eux aussi.

      "La campagne" ? Ne vous inquiétez pas, je connais, et enfant j'aidais autant aux travaux des champs qu'à ceux de la maison. Y compris le nettoyage de l'étable. Mais précisément, cette campagne-là n'existe plus guère excepté dans les coins reculés et souvent montagneux.

      "Anarchiste" ? Je ne sais pas, certains anarchistes me disent que je n'en suis pas un. Eux sont souvent libertaires, je suis égalitaire. "Ni Dieu, ni maître" bien entendu. Et vous, qu'êtes-vous donc ?

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    6. "s'il n'y a plus d'argent " -> il suffit alors de produire.

      "il s'agit d'être tous au service de tous sans se préoccuper de "la valeur" de ce qu'on fait" -> Cela veut donc dire travailler gratuitement, après tout personne ne vous en empêche. Mais si les gens ne sont pas d'accord, on envoie les CRS ? C'est ça votre conception de la vie de la cité? C'est un délire marxiste. Les gens se préoccupent beaucoup de la valeur de ce qu'ils font, tout simplement parce qu'il n'y a pas d'intérêt à faire quelque chose si on estime ne pas en retirer suffisamment, en termes financier ou pas d'ailleurs.

      "D'autant que la valeur d'usage n'a guère de rapport avec la valeur faciale telle qu'on l'entend aujourd'hui." >> Ca ne change rien à la question, la "valeur d'usage" n'existe qu'individuellement, la valeur marchande se rapporte à la vie sociale, aux échanges entre individus. Ce sont deux tableaux différents.

      "L'entraide, ce n'est "qu" 'une valeur républicaine, une valeur de la chose publique à laquelle chacun ne peut être que partie prenante." -> Oui, et alors ? Ça ne veut pas dire que l'entraide forcée à coups de matraques soit souhaitable. Le boulanger qui vend son pain à profit, et le plombier qui répare le lavabo du boulanger, s'entraident. Sans que personne ne force quiconque à quoi que ce soit.

      "Eux sont souvent libertaires, je suis égalitaire." -> Pour moi ça ne veut rien dire. Egalité de quoi ? Liberté de quoi ? Ces sujets sont bien plus vastes que vous ne semblez le penser.

      "Et vous, qu'êtes-vous donc ?" -> Pour la liberté de choix dans le respect des droits de l'homme rappelé dans la DDHC: liberté, propriété, sûreté, résistance à l'oppression. Concrètement, ça veut dire que si vous voulez être communiste, vous allez créer votre village communiste (ça existe aux USA) sans rien demander à personne, et si vous êtes capitaliste, vous allez entreprendre dans une ville capitaliste, et personne n'a de légitimité à imposer ses idées à l'autre par la force.

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    7. Bravo d'avoir répondu nettement. Vous êtes donc pour ce système capitaliste qui accuse sa terrible usure : celle qu'il rejette aussitôt sur humains, animaux, végétaux, minéraux, simples jouets de sa folie.

      Vous n'êtes pas prête pour la décroissance, c'est clair. Or il faut choisir : encore quelques années en klaxonnant sur la route où le mur final se dresse déjà, ou accepter humblement de redevenir un élément de la Terre, et durer. Seul problème, les premiers tueront tout le monde. Mais après tout, peut-être s'agit-il de ce que vous souhaitez. Vous tenez à la valeur marchande, je tiens à ce qu'elle disparaisse totalement. Visions inconciliables de l'avenir.

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    8. Vous attaquez un homme de paille, mais certainement pas mes positions. Vous haissez le "capitalisme", mais vous ne savez même pas ce que c'est. Au final, votre position n'est basée que sur l'ignorance. La "décroissance" dont vous parlez est également un délire de cocos: la pollution est un problème technique, qui sera résolu comme tous les problèmes techniques: par de l'innovation. La croissance est au plus un résultat de l'activité humaine qui devient plus efficace, là encore si vous n'en voulez pas personne ne vous empêche d'aller vivre dans un village de montagne, vous serez tranquilles. Mais pourquoi vouloir imposer vos choix à autrui ? Tout simplement parce que vous n'avez strictement aucun respect pour autrui, et sa liberté, justement.

      Enfin, votre position sur la "valeur marchande" n'est pas pertinente, vous présentez la chose comme une variable politique, alors que c'est un fait social spontané. Partout et toujours, les humains ont échangés, collaboré, ce qui suppose une valeur accordée aux biens et services échangés. Vous ne verrez jamais cela disparaître. Et ce à quoi vous tenez n'a pas à rentrer en conflits avec les libertés d'autrui: si Pierre et Pierette veulent échanger des biens et services, c'est leur sphère privée, ce qu'il s'y passe ne vous concerne pas. Donc au final votre vision de l'avenir, c'est l'aliénation de l'homme. Vu que ça n'arrivera jamais, en effet il y a de quoi être aigri et virer extrêmiste.

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  6. 'Réduire la dépense publique pour réorienter de l'argent vers des fins plus créatrice de valeur devient donc un impératif.' @maria si je comprend votre délire l'homme n'a donc aucune valeur, puisque si l'on diminue les soins publics c'est lui et sa valeur 'créatrice' qu'on condamne . je vous le dit simplement on est pas encore au huit août mais la fin des privilèges c'est dès aujourd'hui. on va solder les riches et leur programme de créateurs de crise du cac 40. Fillon peut rester dans les supermarchés en Afrique a faire le vrp pour vos idées dans des séminaires a what mille euros. on le taxera quand même sur ses revenus pour sauver l'hôpital public et donc des valeurs créatrices d'hommes dès qu'il sera rentré
    c'est ma valeur du bien et du juste et elle enfonce la vôtre.
    cordialement

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    1. "si je comprend votre délire l'homme n'a donc aucune valeur" -> Non, vous n'avez pas compris.

      "si l'on diminue les soins publics c'est lui et sa valeur 'créatrice' qu'on condamne" -> Personne n'a parlé de diminuer les soins, non.

      "la fin des privilèges c'est dès aujourd'hui." -> Je suppose que vous faites allusions au régimes spéciaux de retraites et autres avantages privilégiés à certaines catégories de gens.

      "on va solder les riches et leur programme de créateurs de crise du cac 40" -> blablabla. On dirait du Mélanchon.

      "on le taxera quand même sur ses revenus pour sauver l'hôpital public" -> Ils viennent d'où les revenus ? Vous êtes conscient que l'économie c'est un système dynamique et non statique ?

      "c'est ma valeur du bien et du juste et elle enfonce la vôtre" -> En vertu de quoi ?

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    2. On va me dire dont feed the troll mais je resiste pas.
      Maria ne tentez pas de m'endormir, voulez vous ? Mélanchon ? mais c'est qui donc ?
      Expliquez moi donc comment votre champion de gestion, le golio aux 500 milliards dans la vue de l'économie française pendant son passage en tant que premier ministre , je disais donc expliquez moi comment il ne va pas baisser les soins en baissant les budgets ?
      je suis impatient.
      mais bon puisque vous me demandez de préciser en quoi mes valeurs sont meilleurs que les vôtres , je vous reformule parce que vous semblez un peu endoctrinée medef.
      le bonheur est une idée neuve en Europe
      Et pas le Capital madame ;.)

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    3. Je n'ai pas de "champion", je suis apolitique, j'ai compris les travaux de l'école des choix publics.

      Tout le monde sait que le système de santé fonctionne mal, est trop cher, et au final ne rend pas un aussi bon service qu'il pourrait. La question est de savoir comment le responsabiliser. Le bureaucratiser encore plus ne va pas dans ce sens, c'est le moins qu'on puisse dire. Hors, l'opposition à toute forme d'évaluation, fusse-t-elle comptable, est par essence bureaucratique. Concluez en ce que vous devez.

      Ensuite, le "bonheur", c'est subjectif. On ne saurait rendre heureux quelqu'un contre son gré, ni même lui dicter ce qu'est le bonheur sans lui demander son avis. La non-coercition est un préalable au bonheur. Quant au "Capital", je ne sais pas ce que vous entendez par là. La dernière fois que l'ai vu écrit ainsi, c'était sur M6. Et avant ça, c'était à propos de Marx, quand on enterrait ses idées une bonne fois pour toute. Alors qu'en est-il ?

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    4. Apolitique ?
      par quelle coercition t'est tu fait prendre ?
      comment peut ton la ramener sur la vie de la cité et se dire apolitique ?
      désolé ,je te laisse à ta rhétorique du vide.

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    5. Apolitique n'est pas le bon qualificatif: non représentée par des partis éligibles en France, ça vous va mieux ?

      La vie de la cité, c'est un grand sujet, ce qu'on sait c'est que la planification centrale n'est pas acceptable, ni même possible. Reste la libre organisation des individus.

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    6. En somme, vous préférez Detroit à Marinaleda. Pourquoi pas ? La première vient de faire faillite, et n'est plus que ruines. C'était la capitale automobile du monde, ce n'est plus rien. Une réussite, en somme. Le prémisse de ce qui arrivera au reste du monde s'il continue ainsi. Le triomphe tarpéien d'un système aberrant. L'automobile devenue les jambes d'homo sapiens, et ô surprise, c'est l'échec. Requiescat in pace.

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    7. "En somme, vous préférez Detroit à Marinaleda." >> Non. Je préfère Venise à Pyongyang. La première est le résultat d'un ordre spontané, la seconde d'un ordre planifié. Mais je pense que chacun doit être libre d'aller habiter où il veut, sans vivre aux crochets du voisin. Aurez-vous au moins la volonté de saisir la différence ?

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    8. de plus, j'ose espérer que vous ne considérez pas Marinaleda comme un projet viable à plus grande échelle. le simple fait de payer également les gens indépendamment de leur production, ça s'appelle de l'injustice.

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  7. je me suis gourré c'est le 4 pas le 8 , normal j'avais pas finis mon kawa. créatrice de valeurs ha non ! je le crois pas...

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  8. Je l'ai dit directement à El Camino, je ne répondrai pas directement à des personnes aussi éloignées de nos valeurs. Même si les arguments ne me manquent pas. C'est tout simplement inconciliable.

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    1. Mes valeurs sont l'humanisme, bien évidemment, c'est à dire la défense des libertés individuelles, de la subsidiarité et la promotion d'une vie sociale harmonieuse et respectueuse, donc non basée sur la coercition. En quoi nos valeurs diffèrent tant que ça ? Allez vous jusqu'à assumer que la coercition est le fond de votre pensée ?

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    2. Je reviens de Rouen, il s'en est passé des choses ici bordel!

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    3. Oui hein ! Elle est tellement conne que j'ai laissé nos camarades répondre. Ils ont bien du courage. Mais j'ai tout suivi.

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    4. Oui c'est vrai qu'il faut être courageux pour répondre à un troll pareil, Babelouest était presque désolé en MP pour toutes ses réponses, comme si lui m’embêtait! M'enfin :)

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    5. C'est ce qu'il y a de bien avec Bab, c'est qu'il est trop courtois ! Et toujours aimable : on n'est pas d'accord mais on peut continuer à discuter.

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    6. C'est vrai et ça fait plaisir!

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