Depeche Mode et moi



Enfin. Depuis vendredi soir j'ai effacé une énorme anomalie musicale dans ma vie en allant voir les Depeche Mode en concert. Jusqu'à hier je n'avais jamais eu l'occasion de les voir soit parce que cela tombait mal, soit par manque de temps, soit pour d'autres priorités, il faut dire que les concerts de ce genre demande un peu plus de budget et de chance pour avoir une place. Pour pratiquement les mêmes raisons, j'espère toujours voir un jour les New Model Army alors qu'il m'est souvent arrivé de voir des groupes trois ou quatre fois.
Pour tout vous dire je ne supporte pas Bercy et ses 17000 places, c'est beaucoup trop grand, le bar et les chiottes sont à 300 mètres de la scène et si je n'avais pas eu d'invitation, je n'aurais peut-être pas acheté la place. Je tairais le nom de la personne qui m'a invité généreusement et avec qui j'ai partagé seize années de ma vie. Cette personne savait qu'en 1986 j'avais acheté l'album Black Celebration et que j'étais devenu fan des Depeche Mode depuis cette époque. J'ai donc fait une exception et j'ai remis les pieds dans cette foutue salle de Bercy.
Comme j'avais passé un nuit épouvantable pour cause d'angine, j'ai donc rejoint mon ex-épouse directement dans la salle quelques minutes avant le concert, j'ai volontairement zappé la première partie (Feathers) qui ne m’intéressait pas et le bar qui ne me disait rien pour une fois, j'étais sous antibiotique. Ayant l'habitude des concerts, j'ai pu facilement la rejoindre devant la scène sans me faire engueuler par les autres et sans chercher pendant des plombes, pendant ce temps d'attente du groupe la sono passait de la techno qui envoyait bien et Bercy s'était transformé en énorme dance-floor.
Le groupe est arrivé sur la scène vers 21h et à commencé avec le morceau Welcome to my world, à partir de ce moment je suis resté scotché en me demandant comment j'ai pu ne pas voir Depeche Mode en concert en quasiment 30 ans,  Dave Gahan (ici interviewé par mon beau-frère en 2009) a toujours une patate d'enfer  et le spectacle scénique offert m'en a mis plein la vue et les oreilles, j'ai même eu des frissons sur les plus vieux morceaux joués comme Black Celebration ou  A question of time, mes années lycée et plein de souvenirs sont remontés. Je n'étais pas le seul puisque les morceaux les plus anciens soulevaient le plus de ferveur dans le public de quadra. Et j'ai même eu le droit à Personal Jesus que le grand Johnny Cash avait repris!
J'ai donc passé un très bon moment et j'ai pris une bonne claque musicale mais aussi visuelle avec des belles vidéos ou juste des effets de couleurs sur les écrans de fond de scène, le tout sur le thème du triangle, en rapport avec le nom du dernier album. Les deux heures et les 20 titres joués sont passées assez rapidement finalement, j'avais un peu peur vu les 39 degrés de fièvre que j'avais encore le matin même. Il n'y a plus qu'à espérer les voir un jour dans une salle de taille plus raisonnable avec un bar à portée de scène mais là j'ai le droit de rêver.
A noter que le soutien claviériste Peter Gordeno ressemble à l'ami blogueur Gildan en plus vieux (quoique) et plus gros (quoique), à la quinzième seconde sur l'extrait :)


Commentaires

  1. Le type au clavier ressemble à un ivrogne.

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  2. Pfffff !!!
    Cette album est bon. Ce 'Should be higher' est envoûtant. Pu... ! J'aime ce groupe depuis 30ans exactement ... 1984. C'est dingue !
    Hélas je ne pense pas qu'on puisse les voir un jour ds une salle plus humaine; et ne te plains pas moi ce fut le SDF en juin ... va voir mon billet tu verras le monde !!!

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    1. Déjà que le SDF n'est pas terrible pour un match de football alors pour un concert...

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  3. Enorme.

    Pas vous les gars hein... Je ne me permettrais pas.

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