La semaine dernière, je baguenaudais assez voluptueusement entre La Valette, Amalfi, Florence et Portofino à l’enseigne de Valeurs actuelles. En effet, une croisière avait rameuté des aficionados de notre hebdo autour de François d’Orcival, Éric Branca et Sophie de Menthon. J’étais le provincial de service. Latinité ensoleillée, vins italiens capiteux, Mare nostrum d’humeur paisible : rien de tel pour bercer un songe de “fine amor” sous les étoiles. Les passagers étaient de bonne compagnie. Tous “de droite”, au sens large du terme, et en gros représentatifs d’une classe moyenne plutôt à l’abri du besoin. Aussi m’attendais- je à des considérations à tonalité économique sur les abus de la fiscalité et de l’assistanat, les rigidités de notre droit du travail, les gabegies de notre bureaucratie. Du tout. Certes, tous convenaient qu’une cure de libéralisme ne serait pas inopportune, mais j’ai été surpris — et ravi — de constater que leur souci se polarise prioritairement ...