Quand c'est interdit, c'est interdit
Je ne vais pas dire que c'est bien fait pour la gueule du général Piquemal mais en tant qu'ancien militaire, l'ancien commandant de la Légion étrangère de 1994 à 1999 qui doit bien connaît l'ordre, les ordres, les TIG carrés et les interdits savait très bien ce qu'il risquait à faire le con avec ses petits camarades d’extrême droite à Calais.
Les slogans entendus lors de cette manifestation sont aussi risibles, "État dictateur", "migrants dehors" ou "journalistes collabos", de la part de ce genre de militants bien dégagés sur les oreilles.
Heureusement que le ridicule ne tue pas pour ce général Piquemal arrêté comme un vulgaire casseur et qui comparaîtra dès lundi à Boulogne-sur-Mer.
La situation est déjà dramatique à Calais alors si en plus des provocateurs à bagouses viennent chercher la guerre en gravant des croix de fer sur la tête des migrants cela ne va pas simplifier les choses.
On peut éventuellement s’interroger sur la "légitimité" d'interdire cette manifestation. A partir du moment ou on autorise des manifestations d'extrême gauche, je ne vois pas au nom de quoi on interdit des manifestations d'extrême droite.
RépondreSupprimerMais à partir du moment ou cette manif étaient interdite, un général devrait respecter les ordres...
Quand aux slogans :
"État dictateur" Oui, mais une dictature soft.
"migrants dehors", c'est déjà le cas, ils vivent tous dehors.
"journalistes collabos", ils ne sont pas collabos, ils sont pratiquement payés par l'Etat. Ce sont presque des fonctionnaires.