Sarkorama, l'actualité en réacolor
Devant 2500 militants de l'Union pour un Mouvement Populiste réunis à Nice, fief de Christian Estrosi mercredi soir , le meilleur d'entre-eux d'après Jacques Chirac, ancien président de la république au XXème siècle, Alain Juppé a tenté de plaider pour un fort leadership en ces temps de crise, écartant d'un revers de la main la candidature moderne et pleine d'espoir de François Hollande.
Alain Juppé déclare à la foule en délire tel un slogan publicitaire (*) : "Il n'y a pas photo, c'est Sarko qu'il nous faut", les consommateurs français apprécieront l'indigestion.
Alain Juppé était à Paris hier soir après un long vol depuis les Alpes-Maritimes, cela lui a permit d'avoir le temps de lire les notes anti-Hollande sur le carnet personnel de Sarkozy, heureusement car ces notes corrigées par Nadine Morano en personne n'étaient pas évidente à relire. Personne ne sait pourquoi le président n'a pas voulu être en face de François Hollande pour le débat télévisé de la deuxième chaîne nationale. Juppé, ministre de la défense du territoire serait-il le prochain candidat comme la rumeur l'annonce?
Hier soir à la télévision, François Hollande a débattu avec Juppé, c'était tendu, ce dernier était offensif, quand on n'a rien à défendre, il faut attaquer, c'est remarquable pour un ministre de la défense. Hollande a plus que tenu face au représentant arrogant d'un parti d'une politique d'un autre âge qui semblait être dans l'opposition. Pourtant Juppé avait reçu des encouragements nourris de la part des militants nicois deux jours plus tôt, des militants remontés et bien décidés à défendre leurs niches fiscales
Dimanche soir, en direct sur six chaînes nationales transformées en télévision d'état pour l'occasion, le président Sarkozy sera enfin de retour. Guéri de sa gastrollandaise qui l'avait affecté depuis cinq jours, il annoncera certainement devant la France entière sa nouvelle candidature et les grandes manoeuvres prévues pour son deuxième quinquennat. Comme son ministre Lionnel Luca l'a dit, les inégalités sociales sont à améliorer, les riches attendent encore beaucoup de Sarkozy et le travail pour le Medef est à finir, les socialos vont pas nous casser les couilles longtemps.
(*) sur l'air de Castorama:
Chez Sarko, y a rien qui faut
Du vide et Morano
Sarko, Sarko, Sarkorama...
Oui, on peut faire des progrès en matière d'inégalités.
RépondreSupprimerIls sont à la rue, ils le savent et ils savent qu'on sait qu'ils savent. On sait aussi qu'ils le savent.
RépondreSupprimerEt ils payeront pour ça.
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