Oui au retour de la police de proximité
La police de proximité est désormais au cœur des débats sur la sécurité dans la campagne présidentielle. En travaillant main dans la main avec les citoyens, la police de proximité est plus dans le dialogue que dans le conflit, et contribue ainsi à humaniser le travail des forces de l’ordre. Je suis d'accord.
Parce que là, si ça continue, faudra que ça cesse.
Heu...
RépondreSupprimerSi si, c'est très bon :)
SupprimerAh, un must...
RépondreSupprimerJ'adore!
SupprimerSi c'est pour refaire de la pol-prox comme sous Jospin, ça n'a aucun intérêt et surtout cela n'a aucun rapport avec le community policing qui avait servi de modèle, très dénaturé, pour la pol-prox française.
RépondreSupprimerJ'attends de voir avant de me prononcer, mais j'avoue que je suis sceptique. D'une part les politiciens de gauche comme de droite sont étrangers à ce concept parce qu'il les met sur la touche. Ensuite, les hauts fonctionnaires, les directeurs départementaux de la sécurité, les commissaires et les hauts gradés ne sont pas prêts à rendre des comptes à la population. Enfin, il faudrait parvenir à développer une culture de l'information qui est étrangère au modèle français, à développer une culture d'échange et de participation avec la population, et là encore ce n'est pas dans le logiciel de l'administration française.
Les process de type SARA, d'analyse et de résolution des problèmes locaux, sont royalement ignorés. Le crime mapping est quasiment inconnu, juste réservé aux hautes sphères pour qui cela n'offre aucun intérêt puisque ce sont avant tout des données opérationnelles destinées aux hommes sur le terrain. Sans ces outils, faire de la pol-prox, c'est envoyer des types tourner en rond dans les rues dans l'espoir qu'ils tomberont sur un truc. C'est envoyer du monde sur le terrain pour serrer des pognes histoire de changer la vision que les gens ont de la police. Oui, ce sera tout cela sauf une police efficace.
Avant de se lancer dans ce type de programme, qui je le répète est très intéressant et peut se révéler fructueux s'il a été sérieusement pensé, il faut avant tout se lancer dans une campagne d'investissements lourds en matière de technologies d'information en temps réel, de véritables outils d'analyse statistique et bien sûr repenser la doctrine d'utilisation de cet outil qui jusqu'à présent, et ça ne date pas que de Sarkozy, a toujours été à côté de la plaque.
Mon dernier billet va dans ce sens, il n'est pas normal qu'on ait déshumanisé des gendarmes ou des policiers à ce point, le respect doit être mutuel mais ça n'empêche pas les joke!
RépondreSupprimerAmitiés