Trop d'actes

Je ne vais pas contester la colère d'une partie de la population mais au départ c'était mal barré, les premiers gilets jaunes gueulaient pour le litre de gasoil trop cher et c'était sans moi. Je râle assez toute l'année contre ce gaspillage de carburant que je constate autour de moi, entre celui qui a la flemme de garer sa bagnole chez lui pour faire le détour à l'école et rester en double file moteur tournant et celui qui prend son 4x4 pour aller chercher le pain, j'ai assez de raison pour croire que le carburant n'est pas encore assez cher.
Tout ceux qui arboraient leur fier gilet sur le tableau de bord avaient certainement de bonnes raisons mais je n'ai vu quasiment aucun automobiliste qui respirait la misère, je regardais par amusement les plaques d'immatriculations et c'est simple, le crédit auto de moins de deux ans était celui de trop.
Les samedis passaient et les revendications des gilets jaunes se multipliaient, de l'impôt trop cher au smic pas assez relevé, les leaders aidés par les algorithmes des réseaux sociaux faisaient monter la sauce jusqu'aux violences et aux actes antisémites vues hier.
L'idée des gilets jaunes m'était sympathique, au début, mais cela a vite tourné en eau de boudin, à partir du moment où ce mouvement apolitique a été repris par les populistes de droite et de gauche. Ce mouvement a été gâché dès le début par les pitres qui s'étaient proclamé porte-paroles et de toutes façons je ne suis pas sûr que les plus pauvres des français faisaient le plus gros des troupes. Qu'on ne me dise pas qu'il y avait de la solidarité entre le petit patron de PME de province en gilet jaune et le type au RSA à Aubervilliers, cela n'est pas possible, ce mouvement était la plus grande somme d'individualisme jamais vu.

Hier en passant à vélo du coté de la N118, j'ai vu que ça bouchonnait, les gilets jaunes en SUV partaient au ski, une pause bienvenue pour leur petite tête oppressée par les taxes.

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