En direct de Port-Marly
- Euh... Dis donc, Xavier ??? J'ai rêvé Ou t'as bousculé un stand des jeunes Pop???
- Laisse, Benjamin! Qu'est ce que t'as ??? T'es bigleux Tu veux mes lunettes ??? Sur la gueule.
- Il est trop petit, t'as pas fait gaffe.
- Comment; il est largement assez nul, le stand est nul?
- Il est trop petit, t'as pas fait gaffe.
- Comment; il est largement assez nul, le stand est nul?
- Laisse Benjamin.
- Alors pour marcher dessus on est sympa, mais alors après pour dire pardon on ferme sa gueule.
- Alors pour marcher dessus on est sympa, mais alors après pour dire pardon on ferme sa gueule.
- Comment ???
- Excuse-moi, Benjamin.
- Ah, ah, ah! Mais il répond aux journalistes , l'effronté. Mais tu joues avec ton poste, là. C'est ta carrière que t'as entre tes doigts. T'as vu combien ça pèse ça ???
(Il montre un sac rempli de tongs UMP)
-Je vais te l'envoyer à travers la figure, non d'un Meldois, si je te rate, rien qu'avec le vent j't'enrhume, là.
- Laisse Benjamin.
- Il m'énerve ce Bertrand. Tu sais que si tu me cherches tu vas me trouver out à l'heure.
- Laisse Benjamin.
- Allez, casse-toi. Casse-toi à St-Quentin. Tu m'énerves là. va-t'en! Attention, tu marches sur ton short.
- J'suis pas grand non plus ??? Mais ma parole, il insulte Nicolas. T'es fou ou quoi. C'est ton poste de ministre que t'as entre tes mains là. J'vais t'rentrer dans ton mandat, va vite te faire photographier, tu vas pas te reconnaître après le remaniement.
- J'vais t'envoyer une patate, le nez va t'rentrer dedans. Il faudra que tu passes la main dedans pour te moucher après.
- Hé. qu'est-ce que t'as là. Qu'est-ce que t'as à m'énerver là.
- Hé. qu'est-ce que t'as là. Qu'est-ce que t'as à m'énerver là.
Il mime comme si qqn l'avait poussé...
Alors... tu m'as poussé là ??? J'ai pas rêvé?? ? Tu m'as poussé là. Alors tu veux me frapper avec tes petits poings. Ben on va jouer aux osselets après! Alors hein ... Qu'est-ce que t'as ??? ça t'démange ??? Mais vas-y, J't'attends...
Il mime comme si on lui avait donné un coup de poing...
- Oh lui hé, Il m'a frappé! Hé j'te préviens, refais jamais ça. hein!
On le refrappe...
- T'es con non? Hé. j'te préviens! j't'aurai prévenu!
On le refrappe..
- Oh, il m'a frappé. Jusque-là, j'avais été gentil, mais maintenant ça y est. J'ai les abeilles là hein. Là ça va être ta fête. J'vais te plier en quatre, tu vas tenir dans ta poche toi hein.
- Benjamin là, tiens-moi là. retiens-moi là. Me lâche pas toi hein! J'vais faire un malheur. T'as de la chance que Benjamin me retienne.
- me lâche pas toi hein ???
On le refrappe suivit d'un aller retour...
- Oh ... qu'est-ce qu'il m'a mis là ! Il m'a frappé ! Et l'autre andouille qui m'tenait là. Hein. Imbécile va.
- Comment j'ai frappé un jeune Pop ??? C'est le mien.
- Tu permets?? Rien qu'en tongs, en coques d'iphone, en saloperie de gadget UMP , tu sais pour combien j'en ai ???
- Tu permets?? Rien qu'en tongs, en coques d'iphone, en saloperie de gadget UMP , tu sais pour combien j'en ai ???
On le refrappe..
- Oh la vache. Là j'vais l'entreprendre là... ça y est maintenant je m'occupe de toi! Ouais, tu t'casses. Ben tu fais bien, ouais.
- C'est ça.
- Casse-toi !
- Casse-toi !
- Lâche va !!!
- Lâche !!!
- Il a senti que j'étais en forme, il est parti...
- Imbécile, va! Petit con, va !!!
- Imbécile, va! Petit con, va !!!
- Villepiniste !!!
- Alors, Benjamin. On peut plus sortir dans Port Marly maintenant? Il faut que t'excites toute la blogosphère hein.
- Alors, Benjamin. On peut plus sortir dans Port Marly maintenant? Il faut que t'excites toute la blogosphère hein.
- Qu'est-ce qu'il t'a fait Bertrand ???
- Hein.
- Il t'a rien demandé. Pourquoi tu l'emmerdes là. Alors, qu'est-ce que tu as.
- Tu te crois futur cadre de l'UMP ou quoi ??? T'as pas vu. Avec la gueule que t'as, tu f'rais un procès à ta mère tu gagnerais du pognon, ta, hein.
- C'est ça! T'as raison, appelle-la ta mère va.
- Allez... Va te plaindre à Nicolas pendant que tu y es! Et si tu le vois, tu y diras qu'il me donne mon poste! (*)
Les caméras de télévision arrivent:
«On s'est croisés mais on ne s'est pas embrassés», résume Xavier Bertrand, qui dissimule mal son agacement. Puis le secrétaire général s'interroge à voix haute : «Il ne reste pas, Jean-François ? C'est dommage.» Effectivement, Copé, arrivé à 13 h 15, est déjà reparti à 14 h 30. «Désolé, mais j'ai du travail à l'Assemblée.»
Le résumé officiel de la rencontre sur lefigaro.fr
* Texte laaaargement inspiré d'un sketch de Michel Colucci
Belle adaptation !
RépondreSupprimerMerci pour cette petite pause lecture !
Manque la musique qui va avec !!!
;^))))
Et les bruitages :)
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