#DSK, presque un fait divers


Complot ou pas complot, il faut avouer que l'affaire DSK prends une drôle de tournure maintenant. On le savait vulnérable du coté du slibard et ça n'a pas loupé, même si l'affaire tourne en eau de boudin pour Nafissatou Diallo, l'ami DSK s'est quand même bien fait prendre bêtement la bite à l'air. Le crime était presque parfait, on y croyait et DSK aurait pu continuer à jouer aux échecs pendant 74 ans. Je ne sais pas s'il y a complot ou pas, à mon avis non, il semblerait que DSK soit tout bonnement tombé comme un con à cause d'une pauvre fille opportuniste qui voyait déjà tomber les dollars faciles, beaucoup de dollars. Tiens finalement je suis presque déçu de la fin du film, c'est presque une histoire banale.
En tout cas, si je retourne un jour faire une virée à New York, je penserai fort à cette affaire et au sage conseil de mon collègue en parcourant les couloirs de mon hôtel.

En parlant de complot, j'avais reçu ça dans ma boite mail le 19 mai dernier, je ne connais pas l'auteur mais c'était bien vu:

Jo, assis dans un angle stratégique du lobby sirote lentement son Martini-gin. Il sent l’adrénaline qui excite ses neurones. Il adore cette sensation. Celle du chasseur qui guette son gibier. Il a reçu il y a une heure un SMS laconique du directeur de Sofitel Times-Square : « Big fish here ». Voilà pourquoi il est là ce vieil agent de la CIA au physique passe-partout d’employé de banque mais spécialiste respecté des coups tordus.

Il n’a pas été trop difficile à « convaincre » le loufiat en chef frenchie, pense Jo. Tous les grands établissements s’arrangent pour fournir discrètement des « oreillers » aux bons clients. « Oreillers » blonds, bruns, blancs, noirs, jaunes, yin ou yan, à la demande. Ça fait partie de l’excellence de service qui sied à un établissement affichant de tels tarifs. Sauf que ça tombe sous le coup de la loi… Jo a su faire savoir au directeur qu’il valait mieux pour lui « collaborer » et surtout fermer sa gueule…
« Big fish » aime les femmes. Il aime aimer les femmes. C’est un queutard. Il n’y a pas de mal à ça. Sa position à la tête du FMI, malgré la puissance qu’elle lui confère, ne lui laisse pourtant guère de possibilité côté radada, surtout dans ce pays de culs bénis et de peine-à-jouir… Alors, de temps en temps, il s’échappe, seul, sans secrétaire ni garde du corps, vient à cet hôtel de Manhattan où il a ses habitudes et…s’envoie une belle pute que lui fournit discrètement un des responsables de la réception, qui y trouve largement son compte. Discret, efficace, réglé comme du papier à musique. Une bouffée d’air dans une vie trépidante…
Il est arrivé il y a une heure et s’est installé, comme d’habitude, à la suite 2806. A la réception, il a demandé Jimmy.

- Comme d’habitude monsieur ?
- Comme d’habitude. Mais j’aimerai si possible un "chocolat chaud"…
- Dans une heure ?
- Très bien.


« Big fish », heureux, gagne sa suite, se met à l’aise, se sert un whisky soda depuis le bar de sa chambre, donne quelques coups de téléphone, se détend et lisant le journal puis se déshabille et va dans la salle de bain. Dans quelques minutes, son « ami » Jimmy va lui envoyer une belle hétaïre. Une black cette fois, son « chocolat chaud ». « Big fish » adore leur peau luisante, leurs formes pleines, leur parfum un peu sauvage de musc, de cannelle, leur goût poivré…
Dans le lobby, Jimmy s’approche de Jo et lui fait part des désidératas de « Big fish ». Jo ordonne :


- A l’heure dite, tu ne lui envoies pas la pute qu’il t’a demandée mais une de tes femmes de chambres, black, pour faire le service, en disant à celle-ci que la chambre est vide.
- Mais…
- Pas de mais. Exécution.


« Big fish » sifflote dans la salle de bain. A poil. Prêt à se donner du bon temps. Ah ! Il entend la porte d’entrée qui s’ouvre. Il sort de la salle de bain et tombe nez à nez avec une ravissante jeune femme noire. Celle-ci, le voyant, est étonnée et se répand en excuses « Sorry ! Sorry Sir ! » et tourne les talons pour partir. « Big fish » trouve le jeu à son goût : « Comédienne en plus ! Elle joue les effarouchées ! Faudra que je félicite Jimmy ! » Il attrape le jeune femme, la serre contre
lui et lui fait sentir « la solidité de ses sentiments » ! La fille se débat pour s’échapper et roule des yeux effrayés. Bon, se dit « Big fish », maintenant, ça suffit le cinéma. « The game is over, Honey, came with me on the bed et have fun and love… ». Il pousse la fille sur le lit... Il voit alors ses yeux véritablement emplis de terreur, son souffle court, ses efforts désespérés pour se dégager... Il se rend alors compte de la méprise, de la terrible méprise


- Mais, mais… Qui êtes-vous ?

La fille se dégage et réussie à s’enfuir.


« Big fish », atterré, comprend alors le piège dans lequel il vient de tomber, victime de sa queue, comme un collégien…
La femme de ménage, tremblante, traumatisée, vient se confier au patron. Au coup d’œil discret de Jimmy, Jo a compris : le gros poisson a mordu à l’hameçon ! Il ne reste plus qu’à le ferrer : sur les consignes de Jo, le directeur prévient la police, etc., ec.


Voilà une opération remarquablement réussie. « Big fish » gêne de plus en plus en haut lieu aux USA. Considéré comme un libéral bon teint en France, il est perçu comme un dangereux gauchiste aux States ! Pensez donc. Ce type met en danger les intérêts des banques américaines, il veut sauver l’euro, il met des bâtons dans les roues des multinationales étazuniennes en Afrique, etc. De plus il risque de devenir le prochain président de la France. En le foutant en l’air on dégage le FMI d’un individu qui n’est pas à la botte des USA. En lui barrant la présidence de la république française, on s’évite un président « socialiste », un autre emmerdeur genre Mitterrand. De plus on met Sarkozy au pli car on saura toujours lui rappeler à qui il devra sa réélection…

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