Méfiez-vous de la météo de l'économie


Ceci est un message à caractère préventif.
Les ravages du numérique peuvent venir de partout et le célèbre Pierre Gattaz, gourou bien connu et spécialiste de la mise en panique, l'a bien compris puisqu'il nous a présenté début octobre la première application du Medef disponible librement (pour l'instant) chez sur l'Apple Store et Google Play sans que les mineurs soient prévenus des dangers qu'elle peut causer sur le comportement.
Cette application, outre le fait qu'elle ne nous balance à la figure que les jolis chiffres qui vont dans le sens des idées du Medef, risque d'être pris très au sérieux par les plus fragiles et les apprentis économistes en culottes courtes. L'ultra-libéral, conquis d'avance par la propagande de l'organisation patronale, boira évidemment du petit lait la bite à la main en visionnant les graphiques simplistes comparant l'économie de la grande Allemagne (comme dirait Eric Zemmour) avec celle de la France, comme si on pouvait comparer deux cultures d'entreprises et deux façons d'exploiter les plus pauvres, et comme si c'était vraiment mieux en Allemagne, le coiffeur à 5 euros de l'heure pourrait vous en parler. D'ailleurs, si le Medef se montre scandalisé par les chiffres du chômage, c'est quand même ses membres qui devraient embaucher et ils ne le font pas malgré les milliards donnés généreusement par l'Etat français.
Donc méfiez-vous, ne la téléchargez pas bêtement et ne tombez pas dans le panneau des graphiques agréables à l’œil même si c'est tentant car le but du Medef est avant tout de remplacer votre emploi par un gentil indien payé à coup de trique et de curry indigeste.

Commentaires

  1. Z'ont qu'à boire le petit lait directement à la bite puisqu'ils nous parlent tout le temps de souplesse ! #Oups

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  2. Je vois que vous n'avez pas bien lu ce que je dis du Medef mais bon... J'ai l'habitude du procès d’intention....

    Et en plus vous n'avez visiblement pas compris mon billet. Je ne dis pas qu'il faut copier l'Allemagne, encore qu'on pourrait s'en inspirer, mais que reprocher à l’Allemagne nos maux est de la malhonnêteté intellectuelle.

    Quand à me faire traiter d'ultra-libéral, de la part d'un type qui, comme la plupart des ignorants sur ce sujet, confond libéralisme et capitalisme de connivence, je prend ça plutôt bien.

    Ma devise : «Le marché autant que possible, L’État autant que nécessaire.»

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  3. Étant donné que le vomi le Medef au moins autant que vous (et même certainement plus) je prends assez mal le fait de me voir associer à cette bande de menteurs, de voleurs et d'escrocs.

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    1. Vous êtes tout de même plus proche du Medef que de la cégéte.

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    2. Non, je ne crois pas. J'ai une très profonde aversion pour le syndicalisme à la française, qu'il soit d'obédience communiste et étatique ou parfait représentant du capitalisme de connivence.

      Les deux me révulsent profondément.

      J'ai trouvé les dernières propositions du Medef, dont l'une consistait quand même à faire payer par la Société les salaires que Gattaz ne voulait pas payer, absolument ridicules, économiquement inefficaces et socialement injustes pour la plupart.

      Mais je comprends la confusion, c'est toujours la même, c'est celle qui est faite en libéralisme et capitalisme de connivence.

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    3. Je vais être plus précis : de votre point de vue vous pouvez penser que je suis plus proche du Medef que de la CGT, du moins, je suis aussi éloigné de l'un que de l'autre.

      Je vais même vous surprendre (peut être), je trouve que Mélenchon ou Besancenot, au milieu des monstrueuses conneries et mensonges qu'ils racontent, disent des choses bien plus intéressantes, des idées qui méritent bien plus la discussion que les fadaises inodores, incolores et sans gout des larbins de l'UMP et des laquais du PS.

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