Réformons, exploitons!



Une chose est sûre, c'est que les pays plus ou moins comparables au notre qui ont révisé drastiquement leurs politiques d'indemnisation du chômage, l'Angleterre, l'Irlande, le Canada ou bien encore l'Allemagne ont vu parallèlement leurs taux de chômage diminuer.

J'inviterai bien l'auteur de cette phrase à constater sur place le taux record de pauvreté en Allemagne et d'essayer un emploi à 5 euros de l'heure mais il serait capable de dire que c'est de la propagande socialiste.
En attendant et plus l’échéance de 2017 approche, les discours se radicalisent depuis la proposition de 110 milliards d'économie pifométrique du très libéral François Fillon. Nicolas Sarkozy se met lui aussi à lancer des petites piques anti-fonctionnaires pendant sa tournée d'adieu avant d'aller en prison, il promet la suppression de 30% de postes d'enseignants, c'est gratuit et ça plait à son électorat de vieux débris réactionnaires.
Parmi tout ces donneurs de leçons d'économies en carton, on en trouve des biens farcis comme l'Institut Montaigne, un think tank ultra-libéral de la pire espèce qui propose ni plus ni moins que de travailler plus sans gagner plus, on savait que les cons (décomplexés) osaient tout mais on se retrouve quand même toujours surpris par la surenchère des idées de droite. L'avilissement du travail au rang d'une marchandise, mission chère aux ultra-libéraux depuis des années.
L'organisation Walk Free qui avait estimé l'année dernière que près de 30 millions de personnes étaient en situation d’esclavage dans le monde, risque d'ouvrir une antenne en France après l’élection présidentielle de 2017 à ce rythme là.


Commentaires

  1. Réponses
    1. Oui, restez calme, parce que jusque là, les non-réformes ont vachement bien marché...

      Je crois que la solution c'est surtout de ne rien changer, absolument rien. On bougera quand on sera dans l’état de la Grèce ou de l'Espagne...

      Supprimer
    2. Parce que cela a changé dans le bon sens après la politique d'austérité imposée? A chaque fois que je vais au Portugal je compte les nouveaux commerces qui ont fermé.

      Supprimer
    3. La France n'a appliqué aucune austérité (c'est même plutôt le contraire) et pourtant la situation continue à se dégrader...

      Supprimer
  2. Tout marche si bien dans notre pays qu'il ne faudrait surtout pas essayer autre chose...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il y a d'autres alternatives aux fantasmes du Medef.

      Supprimer
    2. J’espère bien !!

      Le Medef veut faire payer par l'Etat les salaires qu'il refuse de verser... (pour info, c'est l'exact opposé du libéralisme ce genre de mesure...)

      Le Medef est un syndicat comme les autres, avec toute la connivence, la corruption et l’escroquerie qui va avec.

      Supprimer
  3. Je ne dis pas que ces idées sont bonnes, je dis juste que tout ce qui a été fait jusqu'à maintenant est un échec. Il serait peut être temps d'essayer autre chose, voir si ça marche pas mieux...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je vais aller plus loin : l'étatisme socialiste mâtiné de capitalisme de connivence, soit la politique appliquée depuis 40 ans par le PS et l'UMP, est clairement un échec total.

      Il y a donc deux solutions (en gros, je simplifie et je caricature mais c’est pour mieux exposer mon propos) :

      -Soit le libéralisme
      -Soit le communisme

      Essayons au moins une des deux voir si ça marche mieux.

      Supprimer
    2. Le libéralisme ? ça dépend ce qu'on met derrière ce mot...Actuellement, sous couvert de libéralisme, c'est la dictature de la finance qui régente l'ordre mondial, avec toutes ses catastrophes...le "Marché" est roi...Moi aussi, "mon ennemi, c'est la finance", mais face à cette dictature du marché, je ne pense pas que notre président et son gouvernement puisse faire quoique ce soit pour inverser le cours des choses...Parce que notre démocratie est malade et elle devenue une parodie, où le bon peuple a le droit de vote pour mettre aux affaires des politiciens professionnels, qui font carrière en politique et qui ont oublié qu'ils étaient là pour servir l'intérêt général...Loin de moi de lancer l'anathème du "tous pourris", mais si j'étais marchand de casseroles, je crois que je ferais fortune actuellement...
      Le communisme, ça dépend aussi ce qu'on met derrière ce mot...Si personnellement, je suis foncièrement communiste, au sens de la mise en commun des moyens de production, du contrôle de cette mise en commun par le "peuple", avec comme aboutissement une redistribution égalitaire des richesses créées, il faut bien reconnaître que ce mot même de "communisme" a été dévoyé par l'URSS et ses satellites, au nom de la "dictature du prolétariat" et de la révolution socialiste mondiale...
      Alors quelles solutions ? Sans doute commencer par dire qu'il n'y a pas de fatalité et que c'est au peuple de prendre ses affaires en main...Mais là, j'avoue qu'il y a du boulot à faire...

      Supprimer
    3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    4. Je suis d'accord. La décision appartient au peuple. Mais bon, la servitude volontaire n'est pas qu'un simple concept, c'est une réalité. Et c'est principalement contre ça qu'il faudra lutter.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

La modération des commentaires est parfois activée. Les commentaires désagréables ou insultants seront supprimés.

Posts les plus consultés de ce blog

Joyeux anniversaire

Second degré