La plaisanterie de la journée de solidarité


J'avais oublié pourquoi j'avais un week-end de trois jours, avec RTT obligatoire, alors que beaucoup de gens bossait hier alors je me suis rappelé que cette journée était réservé pour les anciens au nom de la solidarité.

La journée de solidarité, qui consiste en une journée de travail supplémentaire (qui peut éventuellement être fractionnée en heures), est destinée au financement d’actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Cette journée ne donne en principe pas lieu à rémunération supplémentaire, des dispositions étant toutefois prévues pour que les salariés changeant d’employeur en cours d’année n’aient pas à effectuer plusieurs journées de solidarité dans l’année.

Vu comme ça, comme c'est écrit sur le site du ministère du Travail, c'est plutôt sympa, ça me coûte une journée de RTT mais je m'en fous sauf que c'est une journée donnée aux patrons car si les salariés du privé et du public travaillent à l'oeil, ce qui est limite mais si c'est pour la bonne cause, or ce n'est pas le cas. Les patrons, très solidaire, ne versent que 0.3% de la masse salariale à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, le machin qui est en charge de la gestion de cette contribution solidarité autonomie.
Bref, des peccadilles reversés pour refaire des peintures de bâtiment ou des achats de babyfoot  pour améliorer les conditions de vie et le confort des personnes âgées et handicapées.
On comprends mieux la demande d'une deuxième journée, je suis même sur que Laurence Parisot serait d'accord pour 1 mois de solidarité.
Quand aux parlementaires, apparemment d'après René Dosières, ils s'en tapent le coquillart (c'est moi qui le dit), ils ne cotisent même pas pour ce qu'ils ont voté!
Mieux vaut revoir ce principe de journée de solidarité, ce truc bancal créé par la droite, c'est ce que va étudier la ministre Michèle Delaunay.

Commentaires

  1. La pentecôte est rude et incompréhensible.

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  2. Je crois aussi qu'il va falloir revoir le truc, parce que c'est complètement bancal.

    D'autre part, je suis pour la solidarité, mais pas imposée de cette manière-là. Les pouvoirs publics se sont sentis cons de pas avoir été foutus de se mobiliser pendant la canicule de 2003. Alors au lieu de revoir leur copie (organisation des hôpitaux, par exemple), et d'organiser une réflexion un peu poussée, ils nous font porter le chapeau.

    En plus, on ne sait même pas où va le pognon.

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    1. A mon avis le pognon va surtout dans la poche du patron.

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